Route "Roots of Music" - part 3 !
Tellement de choses à raconter, et j'en oublie - parfois volontairement...
mais là... oublier le petit cadeau de Peggy... ça se fait pas ...
As you can see on her blog
this beautiful socks are now on my feet
et je lui avais tricoté un petit clin d'oeil européen
and I 've knitting for her a special european sort of joke...
Le 22 mai 2008, nous quittons à regret Nashville - une ville où la musique est présente à chaque coin de rue...Nous partons direction EST et nous faisons un break à Knoxville, après avoir visité notre premier Outlet à Crossville, évité de justesse un gros bouchon à Knoxville - l'autoroute était carrément coupé pour cause de travaux. Cela nous a permis de prendre une parallèle sympa à partir de Kingston et d'arriver par la face huppée de Knoxville - le long de la French Broad... (celle qui passe aussi à Ashville) pour aller se perdre dans un petit hôtel où le gérant nous accueillit fraîchement parce qu'on demandait une réduc' (normal pour les seniors, lol) et qu'il s'est lancé dans un tas d'explications pour nous faire comprendre qu'avec les taxes, etc... et qu'il nous donnait sa chambre la plus fraîchement refaite. yeap ! très calme, mais avec encore du plâtre sur le tapis... la chambre la plus dégu... de tout le séjour... Pauvre Amérique... Rien ne nous obligeait à accepter, mais il était tard, très tard, et les autres hôtels étaient plutôt derrière nous que devant... Mais c'est ainsi qu'on découvre tous les rouages de cette Amérique qui en fait rêver encore plus d'un...
Le lendemain, nouvel hôtel de la même chaîne, mais située idéalement, fraîchement refait aussi, mais tellement nickel, et en plus moins cher...
Vue de la route en contrebas
Ces motels récemment rénovés sont pour la plupart tenus (et très bien) par des Indiens - d'Inde...
Le deuxième but de notre voyage était un festival de musique bluegrass qui se tenait là.
Mais pourquoi le choix de ce festival au milieu de nulle part en Virginie (près de la frontière avec le Tennessee) ?
Remember : Oh Brother, where art Thou ?
un film avec le beau Georges Cloney ...
Ralph Stanley est l'un des compositeurs des chansons du film et ilorganise ce festival depuis 37 ans ! et a désormais un titre honorifique et une rue à son nom pour se rendre au festival, pas moyen de se tromper.
Gilian Wesh et son mari David Rawlings - (qui, elle aussi, chantait dans O'Brother) étaient présents le lendemain. David joue de cette étrange guitare appelée Epiphone dans il tire d'extraordinaires sonorités...
Donc un festival à ne pas manquer pour les inconditionnels du bluegrass... et nous sommes toujours sous le charme.
L'invitée principale : la musique. pas de baffles pour se démolir les oreilles, alcool interdit sur le site ... Tout le monde est ouvert à tout le monde... les musiciens sont abordables et ne se prennent pas la tête, alors que la qualité musicale a été largement supérieure à ce que j'ai pu voir et entendre à certains concerts avec des vedettes dites renommées.
Bref je ne taris pas d'éloge et je vous confie à faire un petit bout de chemin avec moi
En route pour Hill of home Bluegrass festival, le 38ème du nom
au passage : J'adore cette expression, mais non, ce n'est pas une autoroute à adopter... juste vous pouvez aider à aménager ou réaménager une partie de la chaussée...
Mais comment sont-ils arrivés jusque là, avec tous ces tournants et dévers ?
Ambiance cool, où tout le monde amène son strapontin. Comment on fait quand on arrive via les airs - pas grave, tout le monde partage... enfin, vu nos têtes d'estrangers, on n'a eu aucun problème... Pour trouver un siège bien placé...
En bonne groupie, j'ai mon autographe et un petit bout de conversation avec Ralph Stanley,
avec Gillian Welsch - adorable qui me dit avoir des racines belges (l'un des amis de mon fils porte ce nom) et David Rawlings
Quelques images de ce festival ...
Sur le parking :
Quelques personnalités locales ou non :
Toute ressemblance avec une personne connue n'est que le pur fruit du hasard (non mais, c'est qu'elle commandait en plus le flic, pardon, le policier, qui prenait la photo , regardez le doigt : t'appuies là, une fois !)
Et les artistes :
pour le vendredi 23 mai :
le comique (pas trop désopilant, mais super énergique, Lewis ) de
la Lewis Family
Larry Sparks & the Lonesome Ramblers
La génération montante, pleine de talent(s):
et Ralph Stanley & the Clinch Mountain Boys
et un pasteur qui passait par là : (celui de la plaque de voiture plus haut)
Le samedi 24 mai :
Jeffrey Kennedy & Big Caney Bluegrass
Paul Williams & Victory Trio
Melvin Goins & Windy Moutain détail
puis vinrent Gillian Welch & David Rawlings
et Ralph Stanley
Ralph Stanley and the Clinch mountain boys
envoyé par MaDalton51
(merci à Rachel pour son aide précieuse)
Sur la route :
A Bristol, pour notre petit déjeuner, nous avons choisir d'aller à côté de Dalton, chez Mother's resto, normal, non... et on a été dans le jus... la malbouffe sympa...
sur le parking pour les amateurs :
Le centre historique de Bristol et de la musique country et ce qui en découle
En route pour le festival, j'avais repéré ce vendeur de rocking chairs, on place mal un rocking chair dans ses bagages en avion, dommage, car là j'avais le choix
et aussi :
petite propriété et voiture insolite
Nous quittons avec regret (beaucoup) ces racines en nous dirigeant plus au sud du Tennesse,
lorsque nous nous faisons doubler par ceci , pour en avoir le coeur net, on se laisse doubler, pour constater cela
Au loin, ce n'est pas la ligne bleue des Vosges qui se profile, mais les Smokey Mountains
Nous décidons une petite halte bienvenue
(clik sur la photo, ça doit marcher) ;
de vieilles affiches ou disques d'or ornent traditionnellement les murs
et une petite salade de plus... avant d'arriver à Chattanooga...
Chattanooga choo choo train qui rythmait souvent nos nuits de fête s'ouvrait à nous devant nos yeux ébahis, car nous ne nous attendions même pas à ça la gare transformée en resto de luxe,les rails des quais d'embarquement transformés en jardin, les wagons transformés en chambre d'hôtel...
Un petit tour dans la ville, au bord de la Tennessee river, grâce à ce bus gratuit. Autour d'un aquarium géant, un bassin serpente pour le plus grand bonheur des enfants qui peuvent s'y ébattre. Il faut déjà très chaud fin mai . Et nous sommes revenus nous offrir un magnifique gueuleton dans le 2ème resto de l'ex-gare. Resto avec "live music", où les serveurs quittent leur tabliers pour pousser la chansonnette.
Et le premier que j'ai pu entendre chantait "Love me tender" d'Elvis... un signe avant-coureur,
puisque l'étape suivante nous conduit à la ville natale de cet Elvis qui m'a tellement fait frémir quand j'étais plus jeune (quoique encore maintenant je n'y suis pas insensible...)
Et oui, un voyage, ça se prépare, et ça se déguste à petite dose... de mon point de vue.
Le prochain post sera basé sur le tricot, car je suis à fond ce conseil d'Elvis... !!!
Mise en page le 10 août 2008