EWE 3 suite et fin de ce voyage celtique
Après neuf jours pluvieux, mais heureux, nous continuons notre voyage, dont la première partie se situe ici
JOUR 10 : Après confirmation de notre réservation à l'aéroport du Connemara,
tôt matin, nous embarquons sur ces petits avions qui font la navette entre la grande île et les îles d'Aran, ou le survol des îles plus la falaise de Moher. (ce que nous avions fait la dernière fois, sous un beau soleil).
Après avoir laissé Inishmaan sur la gauche, nous arrivons sur Inishmore. Mais pourquoi ces îles me rappellent des noms de pulls ? (C'est bien dû à Fishermen's sweaters d'Alice Starmore)
Arrivés sur place bien avant que les bateaux ne déversent les flots de touristes, qui en cette saison, ne sont pas trop légion. Nous avions décidé de jouer les "beaufs" de touristes, et avons donc emprunter le chemin des écoliers avec Johnny Cash de Michael.
Un bus nous amène de l'aéroport au centre névralgique et la première chose que je vois..., évidemment !
Embarquant dans notre voiture, nous voici donc à la découverte de l'île
Et c'est là que notre guide nous laisse, à l'autre bout de l'île, ou presque, car là où nous voulions aller, c'est à pied qu'il nous faudra le faire. Aller/retour : plus d'une heure. Le magnifique fort Dun Aengus, très courus des touristes. Mais là, tôt, et un peu hors saison, nous étions seuls au monde (chef, pousse-pas, j'ai le vertige)
Après plus de trois heures, la promenade prend fin, malheureusement ! non sans que Michael nous ait fortement incité à aller visiter les shops ! ce que nous firent, sans achats, une tricoteuse qui acheterait des pulls déjà faits et vendus bien chers en plus... il ne pouvait pas comprendre ! Mais c'est leur gagne-pain, n'est-ce pas !
Entretemps, Johnny Cash s'était transformé en Robin ;)
Un peu d'espionnite pour mes tricopines !
En attendant de reprendre l'avion, nous sommes allés à un des restos sur le port, pour déguster, pour ma part, d'excellentes huîtres. Un petit brin de conversation avec le serveur, d'origine allemande, et qui est là depuis 10 ans, et n'a pas pu repartir, accroché avec bonheur à ce bout d'île.
Un dernier coup d'oeil sur Inishmore dont nous n'avons vu qu'une partie finalement.
Quelques détails de l'avion pour mes amis dingues d'aviation !
Il était 16 h passés, et pour nous, grand temps de reprendre le chemin qui nous ramenait sur Galway pour traverser la baie, et nous retrouver dans la capitale de la musique celtique : Doolin, où heureusement Sean O'Connor nous attendait, car même si la route est bien faite, nous avions des embouteillages, notamment à Lisdoonvarna, en plein festival "Matchmaking". Impressionnant !
D'un O'Connor à l'autre, au pub très renommé de Fisherstreet, Guy a cru y retrouver son frère, devenu musicien !
Ce soir-là, il y avait une bande de jeunes bruyants, qui n'en avaient rien à cirer des musiciens. C'est souvent le cas, les musiciens jouent dans un brouhaha permanent, pff. C'est alors qu'une jeune fille du groupe est venue me demander : "Do you want to picture us ?" et j'ai répliqué illico " NO, I am here just to listen that music and not you !".
Moins d'une minute plus tard, ils étaient partis au grand soulagement de nos voisins de table.
Lorsqu'on est sorti, Guy me dit : "Tu vas voir, ils t'attendent pour te casser la g... !" Et ils étaient bien là, mais ils n'ont rien fait, bien sûr. Ah la la, Ma Dalton en vacances !
Ce fut une longue et belle journée.
JOUR 11 : A la découverte des Burrens, en longeant l'Atlantique, les paysages se suivent et changent rapidement. Sur la première photo, un coin bien connu des grimpeurs, avec une pensée pour mon fils.
Irlande, terre de contraste sur quelques kilomètres !
Les nuages s'accrochaient encore aux collines.
Et après ça, c'est Black Head et l'autre côté de la baie de Galway. Nous sommes passés à travers Ballyvaughan, le temps de m'arrêter là où j'avais acheté de la laine pour montrer ce que j'en avais fait ! ;)
Un arrêt à Kinvara sur l'heure de midi, histoire de se dégourdir les jambes et de découvrir ce village au bord de la mer et revoir ce panneau joliment tagué.
En vous retournant, si un jour vous y allez, une petite boutique avec des cadeaux locaux et j'en ai profité pour acheter un écheveau artistique réalisé par Sandra King, "Meet the Wool", qui habiterait à Boston. (alors moi j'ai cru Boston USA !, mais non un village un peu plus au sud) La boutique de Kindare est tenue par une très gentille dame allemande qui n'a plus su repartir d'Irlande, elle non plus !
Il Molo nous attendait pour un repas italien léger avec deux musiciens de jazz rien que pour nous !
Quand les moutons de couleur ne se mélangent pas !
Et c'est au détour de cette route que nous sommes tombés tout à fait par hasard sur ceci :
C'est donc le site de Kill (qui veut dire église, on fait des progrès en celtique, je vous dis) Mac Duagh que nous avions sous les yeux (et le soleil) et dont nous avons pu jouir en toute tranquillité.
Après nous être un peu promenés (pour ne pas dire paumés) dans la campagne, nous arrivons enfin à notre destination du soir, la capitale du comté de Clare : Ennis. L'homme était un peu sceptique. La soirée va faire changer son jugement !
Tout d'abord, nous avons le meilleur b&b, prix, confort, place, bien situé au centre, Banner Lodge
un charme un peu surrané, certes, mais des lits confortables et un hôte accueillant.
Quoique hors saison, les bistrots regorgeaient de musiciens, les restos sont bien cotés, et il ne fallait surtout pas rater le "Poetry", où nous avons encore testé la Guiness. Mais oui, Ennis vaut bien une visite.
JOUR 12 : C'est sous une météo pas très accueillante que nous avons continué le voyage, il y avait même de la purée de pois du côté de Limerick qui a maintenant son contournement. Notre premier but de la journée, aller boire un Irish coffee dans l'endroit où il a été conçu : à Foynes, en longeant l'embouchure de la Shannon River.
A VOTRE SANTE !
Puis direction la péninsule de Dingle, où un temps magnifique nous attendait, après la traversée compliquée de la ville de Tralee.
Au passage, un marché de bestiaux à Camp...
car nous avons traversé en plein milieu alors que je voulais en faire le tour par le nord.
C'est notre deuxième visite, mais cette fois, il y a nettement moins de monde sur la route et nous profitons d'un spectacle ensoleillé.
En face, c'est le ring de Kerry que nous avions fait il y a 3 ans.
Et c'est lors d'un arrêt photo que la voiture qui se gare à côté de nous est remplie de carolos ! ;) des voisins quoi !
Nous sommes après Dingle, direction ouest, et les îles font parties de Blasket Islands. Et sur cette route étroite, un bus espagnol louvoye dans les virages. Ce devrait être interdit à ces poids lourds du tourisme, car il y a peu (ou pas) d'endroits où les croiser.
Un clin d'oeil en forme de dinosaure / stégosaure pour mon petit fils Leo.
Arrivée à Killarney non sans s'être arrêté auparavant à notre ancien b&b : the Anvil à Castlemaine.
Killarney hors saison et noire de monde, de l'ambiance, de la musique, de la diversité, de la gentillesse, nous étions absolument conquis, alors que notre chambre était la plus petite du voyage, mais bienn située pas loin du centre. L'homme voulait se retrouver au Railway lodge, face à la gare (des bus).
Des couleurs que je rêve de voir appliquer en Région Wallonne dans les quartiers les plus déshérités !
JOUR 13 : Pas question de faire le tour de Kerry, notre timing est décidément trop court. Alors, nous partons plein sud pour admirer les Waterfall Torc, de tôt matin, sous la grisaille et la purée de pois.
Et c'est là, que j'ai rencontré mes Stairways to Heaven
Puis un petit arrêt à Ladies View, bien aménagé. Et nous reprenons notre zigzagante route sous la brume, avec col, et au détour d'une colline dégagée des vues surprenantes.
Pas d'arrêt, cette fois à Kenmare, car le rv de midi est à Bantry et la route est rude. (et toujours à gauche!!)
Au col, autre arrêt obligé, même si c'est commercial, c'est tellement cosy et accueillant.
Molly Gallivan's Visitor center, à Raleigh, Bonane.
Et nous arrivons enfin, sous la pluie à Bantry, histoire de manger (encore) des huîtres et d'aller revoir un certain tea-room
Changement de propriétaire, et stock incroyable. C'est là qu'une jeune dame est entrée pour acheter de la laine irlandaise et est ressortie déçue par le peu de choix local. Il faut savoir que les toisons sont envoyées en... Chine et reviennent après en forme de laine...
Nous repartons sous la pluie en prenant par l'intérieur des terres pour arriver à Blarney. On a même été audacieux en prenant des raccourcis non signalés, et cette fois avec succès. Malgré tout nous étions arrivés un peu trop tard pour recevoir correctement le cadeau de bienvenue qui allait avec notre "romantic room" au Blarney Wool Mills hotel où nous avions déjà séjourné (faut pas rater ça, un lieu historique).
Mais, malgré qu'il fût 5 heures, est arrivé avec du thé dans la chambre ce magnifique en-cas ;) qui nous a servi de dîner finalement. Comme quoi, parfois, faut mieux réserver sur les sites même et non sur booking, etc.
Et place à la musique, évidemment, au Muskerry arms, avec ce cher Kieran O'Leary, grand performer qui sait mettre de l'animation.
Pendant ce temps, des joueurs très occupés à jouer sérieusement aux fléchettes, et je ne sais pourquoi, j'avais l'impression de me trouver à New-York au siècle passé ! rêveuse, suis-je.
JOUR 14 : Toujours sur le chemin des tourbières, et où l'homme doit apprendre à lire les cartes super détaillées, enfin, à savoir les déplier... (private joke)
Nous arrivons enfin à Killkeny par des chemins détournés, et trouvant facilement le Club House Hotel, un tantinet vieillot, avec des coins et recoins inimaginables, mais surtout un parking gratuit et proche du centre.
Tourisme oblige, nous nous retrouvons à l'incontournable Kyteler
C'est un des seuls endroits où il y avait de la trad', car nous étions un peu tard en saison. En retournant vers notre hôtel, nous tombons sur un encart, le plus vieux pub, alors on fonce et là, effectivement, c'était une vieille maison à peine aménagée, où de jeunes musiciens ont fait une belle performance.
En fait, il s'agissait du fameux The Hole in the Wall
Et une surprise dans ce pub :
C'est le coeur serré que nous quittons l'Irlande.
JOUR 15 : Nous n'étions pas très sûrs que notre ferry ne serait pas à nouveau retardé, car le mauvais temps continuait. Mais le soir, nous sommes arrivés à temps au Colbourn Hotel, Colwyn Bay (Wales) encore un vieux b&b, super bien remis au goût du jour, avec enthousiasme par son charmant proprio. C'est là que nous croisons des Irlandais dont le ferry du lendemain a été retardé alors qu'ils voulaient rentrer au pays, revenant de vacances dans le Tarn où ils avaient aussi eu du mauvais temps.
Peu de restos à proximité, mais celui-ci valait bien le détour, par le menu et l'immeuble lui-même.
Mais avant, une promenade apéritive le long de la mer, nous sommes à Colwyn, une paisible station.
JOUR 16 : Une de nos plus longues étapes, puis nous rejoignons Duxford au sud de Cambridge, en essayant d'éviter Birminghan et Londres, ce qui nous a amené au plus près de Liverpool. Tout alla bien jusque là, mais il y avait des travaux jusqu'à Stoke on Trent. Après on n'a plus rien compris au fait qu'il y avait une nouvelle route pour contourner Birminghan, avec un péage. Mais on l'a prise, et c'était bien dégagé, pendant que dans l'autre sens la circulation était à l'arrêt. Mon conseil de GPS, si vous avez l'occasion d'aller vers le Pays de Galles (ou d'en revenir), essayez d'éviter Birmingham, c'est la foire d'empoigne.
Après un arrêt à Duxford, histoire de se mettre déjà dans l'ambiance, nous avons enfin retrouvé notre B&B préféré au milieu de nulle part, si ce n'est à Saffron Walden. Cette fois, notre logeuse nous a conseillé de tester "the Fox Inn" à Finchinfiled.Il y a pas mal de belles photos représentatives. Bon sang, pourquoi pas avant ? Nous sommes tombés sous le charme du village et de l'auberge.
JOUR 17 : Et comme désormais notre tradition le veut, le samedi Guy visite l'Imperial War Museum de Duxford après m'avoir déposé à la gare pour que de mon côté, je continue à découvrir Cambridge. Cette fois-ci pas de trains pour cause de travaux, mais ils étaient remplacés par des bus. En 5 ans, j'ai vu les alentours de la gare de Cambridge se transformer et personnellement, je n'avais jamais vu de parking à vélo couvert et sur plusieurs étages.
Et puis le samedi, c'est jour de marché, et je n'ai pu m'empêcher de vouloir vous montrer la diversité des fromages anglais.
JOUR 18 : En quittant l'Irlande, nous avons aussi laissé la pluie, ce qui nous a permis de découvrir le spectacle organisé pour célébrer la bataille d'Angleterre par l'IWM
Si vous ne vous intéressez pas aux coucous des deux premières guerres mondiales, vous pouvez arrêter là votre visite ;)
Le matin, diverses animations
Big Moustache l'a joué "timide"
Animations ? ces jeunes tournaient un film ?
L'après-midi, air show impressionnant (voir sur le site IWM)
Le Catalina (PBY) fit une superbe prestation, quel bel oiseau ! dire que nous étions dans son frère jumeau en mai, à Lelystad (NL)
Et c'est les yeux plein de rêves que nous sommes rentrés le lendemain, (après 3798 kms exactement !) en faisant notre traditionnel arrêt à Whistable (UK) pour cause d'huîtres. (elles sont numéro 2 dans mon hit parade perso, après celles du Maine) Je vais finir par devenir une spécialiste internationale, lol.
Après ces longs récits variés, place aux fêtes qui arrivent à grands pas ! Mais n'est-ce pas aussi le meilleur moment à consacrer à la lecture en ralentissant le rythme !
JOYEUSES FÊTES A TOUT LE MONDE
de notre part, mais aussi de nos désormais 5 chats à nouveau ! vous remplacez un tigré gris par un tout gris, et tout est dans l'ordre ;)
EWE 3
Un petit tour côté England - Wales - Eire ce qui donne EWE, prononcé YOU, et qui signifie brebis en anglais.
Pour cette troisième édition, le même parcours, car on ne se lasse jamais des Cotswolds
Donc, le jeudi 7 septembre 2017, direction le sud ouest, l'Angleterre,
Et pour fêter le lendemain une course cycliste, Bourton on the Water, était joliment décorée de matière laineuse.
JOUR 2 : direction Stratford upon Avon... où nous avons enfin posé les pieds.
Nous nous sommes laissés guidés par le fantôme d'un certain Shakespeare.
Jour d'ouverture au Town Hall... sur le thème Shakespaere in love.
Au passage,un peu de patchwork,
à l'entrée des toilettes dames.. si si...
JOUR 3 : Un des premiers points forts du voyage : la visite de /
Although the railway is not open to the public a number of "Enthusiasts' Days" are held each year. Interested enthusiasts may apply for an invitation to one of these events in return for a charitable donation. From time to time Statfold's own locomotives are joined by a visitor from another heritage railway or private collection.
http://www.statfoldbarnrailway.co.uk
Une des hauts lieux des trains et autres engins à vapeur en Angleterre. Pour les impatients qui ne sauraient attendre ou n'auraient pas accès aux articles que l'homme fera, voici quelques bécanes...
La pluie annoncée ne s'est pas vraiment montrée pendant ce show qui n'a lieu
que deux ou trois fois par an,
et sur invitation.
Locomobiles en action, en fin de journée, scie actionnée via ruban sur roue sans pneu, scierie à vapeur...
Nous partons avec une forte envie de revenir, tellement de choses à voir, à étudier, mais maintenant, le côté touristique du voyage peut commencer, direction le Pays de Galles le soir même.
JOUR 4 : Après notre arrêt à Chirk, direction Betws Y Coed pour une rencontre avec des amis que nous n'avions plus vus depuis 10 ans. Et pour ce, rendez-vous pris, à la gare de Betws Y Coed. Mais là, pluie constante, qu'importe, la chaleur du rendez-vous a fait le reste.
Sur le chemin, transport d'éolienne, alors qu'à notre dernière visite, les Gallois semblaient très réticents à leur installation dans leur beau paysage.
JOUR 5 :Après notre traditionnel arrêt à Cemaes, nous repartons avec appréhension vers Holyhead pour notre traversée vers l'Irlande. Notre rapide Swift a été annulé à cause du mauvais temps venteux et notre départ retardé sur un bateau plus sûr.
Nous avions programmé un après-midi studieux sur les chemins de fer du bog (tourbe) qui alimente quelques centrales électriques, que nous reportons au lendemain.
Le logement chez Mme Mc Guiness à Monasterevin (pas facile à trouver - merci Mr Google) dans une belle vieille demeure nous a ravi et le matin, nous avons repris la route après le passage des quelques 200 vaches allant pâturer. (derrière les chevaux qui leur faisaient fête).
JOUR 6 : toujours sous le crachin ou la pluie, visite des tourbières
(non touristiques), accueil très gentil et personnalisée des responsables du site.
Le soir après avoir retrouvé notre b&b préféré, Cajon House, nous retournons à Luckers's Bar. (mais allez surtout sur FB voir les activités) C'est notre 3ème visite (puisque nous sommes venus 3 fois en Irlande). John Joe a fait un boulot extraordinaire. Lorsqu'il nous avait dit, je vais casser ce mur, pour faire une fenêtre et avoir une meilleure vue sur la Shannon et le Fort en face, nous étions loin d'imaginer que c'était tout le mur qui serait remplacé par une immense baie vitrée. Ma photo n'est pas terrible, mais donne une belle idée sous la pluie malheureusement. Et les photos prouvant que nous avons, oui, bu une Guiness, ont disparu, damned ! N'hésitez pas à y entrer, et John se fera un plaisir de vous montrer le plus vieil âtre d'Angleterre !
JOUR 7 : après avoir bien étudié, en long et en large, les bogs, les usines, les trains, tout ça sous la pluie, direction le Connemara et Clifden. J'avais vraiment envie de me retrouver en bord d'océan,
même si ce n'était qu'un bras de mer, cela valait le détour.
Cette Atlantic way, créée pour le tourisme, a beau de succès.
Pour la petite histoire notre logement était à Waterfront, et tenu par des français du sud ! belle ambiance française dans ce b&b, évidemment !
JOUR 8 : dédié à la visite du Connemara, (en voiture) et à des points de vue que, justement, nous n'avions pas encore vu ;)
Paysage aux alentours de Clifden, via l'Atlantic Way
et cette fois, le soleil semble bien vouloir être de la partie ...
Point de vue sur la petite route longeant le côte entre Tullycross et Leenaum.
A Leenaum (Leenene), visite intéressante du musée dédié aux moutons, au filage, au tissage. D'où j'ai expurgé quelques races de moutons, dont des vendéennes, à ma grande surprise !
et dans un petit pub sombre, où j'ai pu déguster d'excellentes huîtres très locales, la gentille serveuse était de Clermont-Ferrand, et travaillait pour finir de payer son voyage ! occasion de rester plus longtemps en Irlande ;)
Le soir, l'étape était à Spiddal (hospitalité en gaélique irlandais) et le projet de prendre la R 346, puis un raccourci pour arriver à Clonbur, a été un peu dévoyé par des moutons... et un cycliste. Tellement à l'observation du paysage, nous n'avons pas vu la petite route à droite et sommes partis du mauvais côté du Lough Mask (mais les paysages sont tellement merveilleux, que le temps passe bien vite)
Du coup, aussi raté la visite de Cong où a été tourné l'Homme tranquille avec John Wayne. Le paysage ici le rappelle.
et tout ça sous le regard moqueur de cet individu.
Finalement, après avoir retrouvé notre route (car là-bas, des L (local) sans nom de villages). Nous avons retrouvé la R 336 du côté de Maam Cross qui nous a mené le long de la Galway bay a Armor b&b où une chambre au rez-de-chaussée nous attendait avec une superbe vue. ET le soir même, après avoir mangé dans notre resto préféré, un must, le Donnely's of Barna et appris la naissance de ma nouvelle petite-fille, retour à Spiddal pour écouter de la bonne musique, excellente même... au Tichgiblin
JOUR 9 : Sur les conseils de Vera (d'Ardmor b&b&), nous sommes partis visiter le Brigit Garden, dont l'accès est via la N 59, le long du Lough Comb. Même si les jardins ne sont pas notre spécialité, celui-ci a énormément d'attrait, car il parle du passé, mais aussi de l'avenir, et de l'écologie dans notre vécu.
Malgré la pluie, nous avons apprécié la visite... comme le montrent les images suivantes.
D'abord un peu d'artisanat.
Puis, comme le conseil suivant était de visiter Lettermullan, où l'on trouvait des maisons anciennes, et un paysage rustique sur le bout du bout du bout de l'île via la R 374, nous avons pris la diagonale qui traverse entre Oughterard et Costelloe.
Nous trouvons un endroit calme au milieu de nulle part pour siester, en essayant de ne pas entraver la circulation éventuelle. C'est alors qu'une voiture s'arrête et qu'une dame décide de nous faire la conversation, pendant un bon vingt minutes. Oui, les Irlandais sont accueillants, curieux et ... bavards. Elle nous laisse un Cd puisque nous aimons la musique. hum, chaque chanson parlait d'un certain Jésus... oups...
Nous continuons donc notre périple sans avoir siesté. La vue était magnifique avec l'océan dans le lointain (au fond de la photo des vaches qui veulent traverser la route) et à notre grande surprise, un paysage de sapins... erreur de gestion, nous a-t-on dit.
et nous arrivons donc au bout du bout du bout de l'ïle
Au fond, Inishmore...
Nous sommes à la moitié de notre voyage, et demain, une belle aventure nous attend. SURPISE ... patience...
A BIENTÔT
get OUR KICKS on ROUTE 66 part V
Ok, il faut savoir prendre le temps, et j'espère que certains ne se sont pas trop impatientés !
Après une soirée bien remplie à Taos (NM), le lendemain nous reprenons la route direction Amarillo à l'est et au Texas.
ET CETTE FOIS, nous serons bien SUR LA ROUTE 66...
ou plutôt nous la suivrons la plupart du temps.
Nous quittons Taos par le sud par la route 3 qui, entretemps, est devenu la 518, pour plonger sur la 66. Dans le comté de Mora - où j'apprendrai récemment qu'il y a une filature - ; nous avons le plaisir de croiser un coyote (notre 3ème depuis tous nos voyages !)
Avant de reprendre l'ancienne 66 qui faisait passer par Santa Fé, nous croisons un tiny house
puis les incontournables travaux qui savent si bien donner le plein emploi... hum hum
J'avais pourtant promis à mon amie Dominique (qui se reconnaîtra) de ne jamais mettre les pieds dans cette ville, mais je l'ai fait !
Mais ici, il s'agit de l'agréable Las Vegas du Nouveau-Mexique. L'ancienne gare est devenue le centre d'information. Nous n'avons pas le temps de visiter l'ancienne ville qui a eu ses beaux jours du temps de l'exode de 1929, car une belle étape en miles et plein de choses à voir le long de la route nous attendaient. Las Vegas se trouve un peu plus au nord de la route 66, celle-ci venant de l'est à Romeroville longeait la voie ferrée du Santa Fe en direction de l'ouest et de Santa Fe.
Je n'ai pu résister à ce bâtiment typique de la route 66 portant le nom de notre plus vieux chat.
Revenons à la gare, ou du moins à l'ancien emplacement
Sur la route, le temps peut passer bien vite, car il y a toujours des engins un peu spéciaux pour nous européens ;)
Et cette fois, nous sommes dans le vif du sujet...sur la portion avant Santa Rosa (exit 277)
Par contre, nous cherchons encore l'Office de Tourisme de Santa Rosa ! ce qui nous a fait rater l'ancien pont de chemin de fer qui a servi de fond de décor au film "les raisins de la colère".. (un train à vapeur sur la Pecos River)
Les stations services avant la ville (venant de l'ouest)
les restaurants le long de la route (toujours avant Santa Rosa)
Et quelques bâtiments bien typés de Santa Rosa
et bien sûr, on n'oublie pas les légionnaires...
ni la caravane
Nous étions sur la 40 qui a recouvert la 66, mais parfois il faut savoir sortir dès qu'on voit le panneau "Historic 66" et ne pas devenir hystérique, non plus ;)
La sortie 329 va nous mener à Tucumcari. (damned on a raté les dinosaures !) En venant de l'est, Tucumcari est la porte d'entrée au Nouveau-Mexique, et c'est donc un endroit mythique.
L'arrivée dans la ville (toujours venant de l'ouest)
L'incontournable Blue Swallow superbement préservé. Pour ceux qui savent qu'un de mes surnoms est "madame hirondelle", je ne pouvais manquer cet endroit pour rien au monde !
Pour ceux qui me connaissent en tant que "Ma Dalton" et qui auraient vu le réseau "Great John Timber" au temps de sa splendeur, le clin d'oeil Jimmy est tel que je l'avais mis (sans savoir) sur le réseau, incroyable !
Au Tee Pee Curios, vous êtes dans un endroit préservé et rempli de gadgets, vous y trouverez votre bonheur... ;)
Le centre ville est un peu décalé de la route 66 mais vaut amplement le détour, surtout qu'il mène à la gare...
Une fois n'est pas coutume, nous avons délicieusement mangé au Del's Restaurant chez Yvonne Braziel, arrêtez-vous y sans crainte. Accueil et nourriture agréables.
Et cette fois, nous reprenons l'I 40, et quittons, snif, le Nouveau-Mexique ! pour entrer à nouveau dans le Texas, où surprise, après les champs de pétrole, voici les champs d'éoliennes.. si si...
Un peu avant Amarillo, allons-voir de près le fameux Cadillac Ranch..
Bon, je ne suis pas adepte du graffiti, et encore moins des déchets laissés sur le champ après.. pitoyable ! Alors que les amendes peuvent pleuvoir si on est pris sur le fait de jeter des déchets sur la voie publique !!!
Je vais passer sur le cafouillage pour retrouver le motel, car j'ai fait sortir le conducteur une sortie trop tôt (suis pas à l'aise dans les grandes villes) et on s'est retrouvé près de la voie ferrée (pour son bonheur) dans des quartiers pauvres (disons-le, ça existe aussi au Texas !)
Puis direction l'incontournable "The Big Texan Steak"
et sur le chemin un parking spécial camions...
et ma photo porte le numéro 66, fallait bien à un moment !
Nous aurions pu arriver au resto dans la Cadillac - c'était gratuit !
C'est un complexe très touristique (money money) motel + resto , déplacé de son lieu d'origine.
Guy avait demandé une spéciale "All my exes live in Texas"
Notre gentil serveur (il est beau n'est-ce pas !) avec lequel nous avons devisé de la surconsommation de viande, car dans ce resto, si vous arrivez à manger un steak de 2K100 en moins d'une heure (tout seul), on vous l'offre ! Il parle de gâchis de nourriture et nous ne pouvions que l'approuver, d'ailleurs ses enfants boycottent ce resto - un lieu pour touristes...
C'était donc le jour 14 de notre voyage et le 14 septembre par la même occasion...
Le lendemain 15, nous continuons sur la route 66 - amusant, j'écris l'article au moment où je fête mes 66 ans ! coïncidence amusante ...
Mais qu'est-ce ? dans mon souvenir, j'ai voulu montrer l'impact de la recherche pétrolière !
A Groom,le water tank tient encore le coup
puis le gigantisme pour les camions...
sortie 132 et/ou 135, direction Alan Reed, yes on the road again !
la vieille station Texaco
un vrai bonheur pour les yeux de pouvoir encore contempler cette station de 1930 !
Nous n'avons fait qu'un aller/retour jusqu'à la station et un peu avant de reprendre la 40 ce mémorial "mother road 66"
Passage obligé et obligatoire à Shamrock
Absolument magnifique ! nostalgie architecturale quand tu nous tiens ;)
Shamrock, c'est également un choix immense de vieilleries
Si jamais vous avez envie d'en rapatrier ... le choix de toutes les décennies...
Qui dit voitures dit garages...
Ce Maverick me semble un peu récent mais idéalement situé.
Par contre, comme nous sommes allés à BLARNEY en Irlande, j'ai été immédiatement attirée par l'enseigne de ce motel... et l'explication en est ICI
Après cette magnifique expérience "66", nous quittons le Texas direction ...(of Coors) l'Oklahoma
Lors de notre passage à Luckenbach,Tx, un français expat nous avait bien dit que c'était un état intéressant à visiter, avec beaucoup de tribus indiennes, mais notre but était surtout d'aller à Tulsa sur les pas de JJ Cale.
allez vous allez comprendre qui c'est ici
Après nous être sustendé au Mezzio's , à recommander.. si si, à Clinton... une visite s'impose... le Musée de la route 66. Je vais vous faire profiter de ma visite personnelle.
Poussons la porte et revoyons le trajet de la route 66, de l'est vers l'ouest dans les années 30 (mille neuf cent...)
de la construction de la route...
au croisement avec le Santa Fe RR
ce qu'en dit Steinbeck dans "les raisins de la colère"
Les années 50, et l'incontournable Elvis Presley
Dans ce classement, Chuck Berry qui vient de nous quitter à l'âge de 90.. (le 18 mars 2017, alors que j'écris ces lignes, on est le 21)
Puis viennent les années 60, (logique!)
Les frères Delgadillo qui nous avons eu le plaisir de rencontrer à Seligman en 1996, et qui étaient les précurseurs américains dans la préservation du patrimoine de la route 66 quand seuls les européens - notamment les allemands - s'y intéressaient !
Je tiens à mettre cette dernière photo, style Little Miss Sunshine
pff, le (très) mauvais côté des States !
Il y a tant de photos sur et dans ce musée que je ne vous ai mis que ma vision ... j'ai d'autres photos en réserve, qui font doublon avec les divers reportages.
Puis nous sortons et hop, surprise ! nous sommes bien sur la route 66 !
On the road, mais l'autoroute 40 ...
Au passage du Texas à l'Oklahoma la terre est rouge, il y a également beaucoup d'éoliennes et nous allons faire un arrêt à Arcadia pour visiter le Round Barn, mais avant sur la route il y a la fameuse bouteille de soda..
L'histoire de la grange (barn) est intéressant, construite pour résister aux vents violents, aux tornades du fameux couloir du Middle East.Cette honorable monument a besoin de rafraîchissement, d'entretien, et de bénévoles pour tout ça... les bras des bénévoles vieillissent trop vite.
l'image peut être vu dans n'importe quel sens. Ne croyez surtout pas que l'homme fait l'équilibriste ;)
et on reprend la 66, une route telle qu'on les aime...
et nous sommes arrivés à Tulsa où un certain Robert - english style - nous a Super 8 bien accueilli... (c'est le East super 8), puis direction le centre de Tulsa où l'homme était chargé de voir les traces de JJ Cale. Pas de chance, c'était un mardi, pratiquement tout était fermé, il y avait un peu de musique alors nous nous sommes réfugiés au Delly Diner - franchement très bien...
Et ceci terminait notre deuxième jour non-stop sur la Route 66.
Le lendemain 16 septembre, encore un petit bout à Sapulpa
et nous finirons notre route 66 par la visite du Musée, le Sapulpa Historical Museum
La plupart de ces renseignements nous ont été apportés par les magnifiques documentations trouvées dans le "Tourist information" à l'entrée de l'Etat.
Prêts pour une petite visite guidée ... avec Jo
Incroyable, n'est-ce pas ! la vie trépidante de Ma Dalton se retrouve un peu partout, et dans les endroits les plus inattendus... En fait on a zappé le fait de passer par tous les endroits où les Dalton ont sévi et je vous conseille la lecture très intéressante : Le gang des Dalton, notre véritable histoire par Emmett Dalton
un des premiers frigos américains
je garde l'idée de la chaise aux pieds bien chaussés
Je vous laisse devenir ce que peut être cet appareil ... (j'ai la solution)
Le bureau du juge de paix (et bières fraîches)
Comme la camionnette doublée sur l'autoroute le laissait supposer, Halloween montre le bout de son nez.
Nous redescendrons ensuite plein sud sur le Texas (3ème entrée), via la Hwy 35, avec un petit crochet à Checotach.
Mais tout cela fera l'objet d'un autre post, puisqu'il nous reste encore une petite semaine de vadrouille.
Nous aurons donc longé, ou été sur la 66 pendant 676 miles, soit environ un cinquième de notre voyage ! Cette route 66 sur laquelle nous étions, sans le savoir en 1989, obsédés uniquement par l'attente d'un train Santa Fe ! Nous l'avons maintes fois croisée, suivie tout au long de nos voyages, et nous l'avons laissée pour la dernière fois, bien certainement, avec tristesse mais avec tellement de souvenirs. Elle se laisse apprivoisée, et découvrir petit à petit. Et maintenant, pour mieux l'appréhender, je vais enfin lire Les Raisins de la Colère de Steinbeck (alors que j'avais lu pratiquement toute son oeuvre, ceci manquait à mon éducation américaine) quoiqu'il se puisse que je l'ai déjà lu !
En espérant que ce dépaysement vous ait conquis (tador), et en vous promettant de ne plus être aussi longue pour poster la suite de ces américaines vacances. (vous avez échappé au Colorado en 2014 - à voir sur FB - Catherine Bertet)
BONNE NOUVELLE ANNEE again
enfin un temps de saison
qui me rappelle Frozen Leaves
terminé il y a déjà deux ans !
Prendre le temps de vous souhaiter une positive attitude et beaucoup d'amour à partager...
La passion qui guide nos vies pour vous présenter des voeux pour passer une nouvelle année (ne les comptons plus) remplie de bonheur, de belles rencontres, de créations, ou tout simplement de la VIE...
BONNE ANNEE A TOUS
get OUR KICKS on ROUTE 66 and more ... Part IV
Le samedi 12 septembre, nous reprenons la route, direction le nord du Nouveau-Mexique : Chama ! (again & again & again for ever)
Nous empruntons l'assise d'Old Route 66, désormais super autoroute qui évite le centre de Santa Fe (où nous retournerons pas, y ayant été en 1989 et 1992.
Derrière ces montagnes :
Santa Fe
Le Nouveau-Mexique nous surprend encore en déclinant une palette chatoyante de couleurs
Rick et Sonia nous encore concocté une belle surprise, ECHO amphitheater, et comme son nom l'indique la roche nous répond, alors comme de grands gamins, nous nous sommes éclatés
Après cet intermède, Sonia et Rick décident de partir directement à Chama pour l'office du matin, et nous nous y retrouverons à midi. Pour éviter de se perdre, car, bien sûr, notre devise de voyage (pas de GPS, pas de téléphone) ils nous ont passé un talkie walkie.
Quant à nous, direction Tierra Wools
Lors de notre précédent voyage au Colorado et donc à Chama (en 2014), Guy avait repéré une filature à Los Ojos, et après avoir pris des renseignements, regardé mon stock (de laine), ce que je comptais faire, il était évident qu'on ne pouvait pas l'éviter encore une fois, car, à moins de gagner au Loto, nous ne reviendrons pas de sitôt dans le coin.
Me voilà donc parée pour un modèle que je tiens encore secret.
Nous avons été accueillis gentiment, avons dû droit à la visite de la filature, à l'explication sur la façon de travailler le plus naturellement possible, ce qui ne donne pas les teintes brillantes de la teinture chimique, qu'ils font aussi, bien sûr, car il faut contenter tout le monde. Que de merveilleux tapis, tissés par les hommes, contrairement à ce que je pensais, qui travaillent debout sur les métiers, ce qui rend la position plus ergonomique. Je m'y suis essayée , hum sur un rang, et cela me semble évident. Le troupeau leur appartient, mais tout ça est expliqué sur le site.
Du coup, j'y joins le square foot que j'ai fait cette année, en pensant à ce coin de terre. Le pourtour fait avec de la laine collée dont un brin provient de Tierra Wools.
"My heart belongs to New-Mexico" sur un air connu, car Sonia et Rick nous ont appris à découvrir et aimer ce "land of enchantment".
et vous allez voir, ça va continuer....
Lorsque nous avons quitté Tierra Wools, nous n'avons pas traîné sur la route, car nous étions juste dans les temps, et c'est là que je me suis aperçue que je n'avais plus mon talkie walkie. Demi tour, retour à Tierra Wools où le talkie walkie nous attendait sur le comptoir, car je l'avais fait tomber de la voiture. Ouf... mais du coup, nous serons en retard, et c'est alors que l'engin se met à sonner et que malgré les cours de Rick, je n'ai pu y répondre, mais ils avaient compris qu'on n'était pas loin... Pas évident d'épouser l'american way of life...
Il est temps pour nous d'aller nous restaurer, comme d'hab, le High Country nous sert de "stamp cafe" et nous quittons Rick et Sonia car finalement leur office se fait ce jour-là à Los Ojos, comme quoi !
Nous filons à notre Chama Station Inn
c'est bien la 5 ou 6ème fois que nous nous retrouvons dans ce sympathique petit motel face à la gare de Chama où l'ambiance des chambres est personnalisée, regardez bien les cadres.
Et pendant que l'homme court après les trains, moi, je shoppe, je marche le nez au vent, il fait beau, et je sens que mes bronches commencent à se guérir.
De jolis potées à base de choux, et ce chou-là n'arrivera pas en potée ;)
Le nez en l'air, je suis tombée sur une scène western de tournage de film !
On est retourné au High Country pour y finir la soirée en compagnie d'une bière belge (américaine quand même).
Le lendemain, comme nous le fîmes l'année passée, nous allons suivre le CAT's
c'est bien en voyant ces monstres que je suis tombée en amour avec ces machines à vapeur et surtout de la région.
Pour les amateurs ;) et pour les autres aussi, bien sûr !
Le train passe devant le ranch Dalton ! what'else !
ça monte pour arriver à Cumbres Pass,
Il faut souvent être patient pour avoir de bons shoots, et avec moi, c'est pas toujours gagné !
Nous étions au Nouveau-Mexique et pour suivre la ligne nous changeons d'état : vive le Colorado !
Le dernier passage à niveau avant d'attaquer la montée de Windy Point derrière laquelle se trouve la petite halte de Cumbres Pass (elev 10.022 pieds)
Après la montée, le train doit refaire eau...
Et c'est bien là que nous laisserons le train qui s'en va en direction d'Osier et de ses hirondelles et que nous continuons notre route en rebroussant chemin.
Pour toute sécurité, le train est toujours suivi d'une draisine pompier !
Un bel engin, non ?
et pendant ce temps, un gentil fou comme on les aime, a renconstitué à l'identique une des maisons faisant face à la gare.
Chama a été, avec Albuquerque le point le plus éloigné de notre parcours, et à partir de là nous revenons vers l'est. A Tierra Amarilla, répertoriée comme ville fantôme, nous prenons la 64, route bénie pour les motards avec de jolis points de vue, notamment sur Hopewell Lake. Nous croisons la 285 qui remonte plein nord sur Alamosa (route que nous avons déjà faite il y a un bail), et là nous sommes à la recherche d'un château d'eau à l'abandon, car il y avait un chemin de fer qui rejoignait Tres Piedras à Antonito, où arrive également le Cumbres & Toltec.
Nous allions abandonner quand soudain, droit devant nous, et en contrebas de la 64 que nous allons continuer à suivre, il se dresse bien isolé ...
Au passage, admirer la couleur des montagnes sous le soleil !
Nous reprenons la route, plein est, toujours la 64, 55 mph, direction les montagnes Sangre del Cristo et Taos, dans le Carson National Forest.
Jamais, dans mes rêves les plus fous, et j'en ai, je n'aurais pensé voir ce que j'avais déjà vu à la télé... Lorsque j'ai vu cette forme dans le désert, j'ai immédiatement dit à Guy "STOP"
Avec des airs à la Gaudi, ce bâtiment est de toute beauté, vive les lignes non droites !
Bien orientés, vers l'est où se lève le soleil, on peut remarquer que vers le sud et l'ouest, il n'y a que peu d'ouvertures... cqfd
Et voilà donc l'explication, il s'agit bien d'une initiative, prouvant qu'on peut recycler nos déchets et penser autrement les constructions... N'hésitez pas à passer du temps sur leur site... c'est ici
Le côté du Visitor Center (payant)
Tout peut devenir art, mais quid dans le futur ?
Des maisons sont encore en construction.
A voir sur la route 64 qui mène à,ou qui vient de Taos et à mettre en pratique de ce côté de l'océan !
AU PASSAGE, merci MICROSOFT de NE PAS AVERTIR pour les mises à jour : une heure et demie de travail sur la partie suivante à refaire..., malgré mes sauvegardes !!!!
Avant l'arrivée à Taos, nous enjambons le Rio Grande, dont nous avions été si près de la source en juillet 2014, via un magnifique ouvrage, qui n'est pas rappelé Gustave Eiffel, et voici donc le Rio Grande Brigde
Quelques metteurs en scène ont profité de ce magnifique ouvrage pour l'inclure dans leurs films.
C'est un endroit très courru, et très ventu ... (hum), quelques vendeurs en profitent pour essayer d'attirer le touriste.
Le Rio Grande n'est qu'à 200 mètres plus bas, mais là-haut, le vertige se fait sentir, car l'infrastruture du pont bouge au passage des véhicules.
Le Rio Grande Canyon faut bien le détour, et pour nous, il était sur notre passage ! bien visé Ma Dalton ...
Nous arrivons enfin à Taos, que j'avais envie de visiter depuis... 25 ans. Car à cette époque, nous n'avions fait que la traverser en allant à Taos Pueblo, pour une fête indienne fin septembre 1989.
Nous filons prendre possession de notre chambre, puis, vite, vite, retour à Taos Downtown pour profiter au maximum pendant quelques heures de l'ambiance.
Première chose obligatoire, trouver un parking gratuit. Il n'y a pas beaucoup de touristes à cette période de l'année (mi-septembre), et nous n'avons guère de peine à trouver un parking qui nous mène via une ruelle à une splendide boutique. Même pas fait "en exprès" : on est tombé pile sur "Mooncat" La boutique de Cathy est de toute beauté, j'y ai vu des matières que je n'avais jamais imaginé exister ! Mes amies tricotines, allez faire un tour sur le site... Pendant ce temps, l'homme discutait avec le proprio, et lorsque nous sommes ressortis, nous avions une petite idée de l'endroit où nous irions diner avec live music.
Un petit tour de ville apéritif :
Petit clin d'oeil pour une amie voyageuse...
L'art est partout, mais bien sûr, on ne photographie pas dans les galeries, ce n'est que normal, n'est-ce pas !
Et là, sur cette place, qu'elle ne fut pas notre surprise de voir que l'antiquaire était français ! bien sûr quelques discussions intéressantes !
Et pendant qu'un premier groupe jouait avant Hogan & Moss, à l'Adobe Bar nous prenions un repas un peu spécial : regarder la forme de la saucisse : oui, oui, il y a du serpent à l'intérieur, avec des légumes du jardin...et tout ça BIO. La saucisse était un peu sèche, mais d'aspect agréable au palais.
Et pendant que Jon faisait des réglages, nous admirions l'endroit, qu'il ne faut pas rater en passant par là...
Je vais vous faire partager notre découverte
Hogan & Moss Adobe bar 2015 09 13
et quel hasard, demain, au même endroit, Jon Hogan & Maria Moss vous se retrouver là-bas.
http://holdmyticket.com/event/246295
D'autre part, l'Adobe Bar fait partie de l'Historic Taos Inn, qui a un passé intéressant.
Nous sommes repartis vers notre motel, mais en cours de route, un stop au Walmart pour acheter du tissu local (hum) pour ma dernière tenture. Il était 22 h 30, et nous avons dû appeler quelqu'un pour faire la découpe du tissu. La personne qui est arrivée traînait des pieds, puis au fur et à mesure, comprenant que nous n'étions pas vraiment "locaux", elle s'est déridée, mais elle parlait à peine anglais, elle était bolivienne... encore une belle rencontre.
C'était donc une longue et belle journée et pour ne pas vous lasser davantage, je continuerai un prochain post : et là nous serons vraiment sur la route 66.
A bientôt
Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser vos commentaires...
get OUR KICKS on ROUTE 66 and more ... Part III
Après une soirée relaxante avec nos amis, et une nuit reposante, une journée de découverte s'ouvre à nous. Nos amis nous ont concocté le programme.
Ce jour-là, le 10, c'était justement l'ouverture de la State Fair
Nous commençons par la salle de découverte de la nature, où nous aurons des échanges intéressants avec les rangers, notamment au sujet du gaz de schiste.
Seuls les poissons sont vrais (et la visiteuse, qui devrait se reconnaître, aussi bien sûr).
et au détour d'un couloir, Smokey (non pas mon chat qui porte ce nom aussi) était là pour nous accueillir.
Et nous continuons notre visite en emplissant nos cabas au passage avec toute une panoplie de crayons (non, pas made in NM !) ou de gadgets qui ont fait le plaisir de mes petits-enfants.
Ici, nous arrivons à une salle qui va réjouir plus d'une de mes tricopines (Fil'Leuze)ou autres, bien sûr. Une salle dédiée à l'art au Nouveau-Mexique où l'on retrouve non seulement des tableaux si colorés, des sculptures, mais aussi ceci :
Il y avait des démonstrations de patchwork,du filage, et encore plein de modèles exposés. Il y avait l'histoire du Nouveau-Mexique, il y avait, il y avait, il y avait beaucoup et nous n'avons pu tout voir.
mais au passage je ne pouvais rater celui-ci ...
A l'extérieur, la force était parmi nous
Le Nouveau-Mexique est une terre de culture variée et nous avons pu apprécier des mariachis
pour le plus grand plaisir de notre amie Sonia.
Après un repas frugal où nous avons testé les pains navajos, nous avons pu constater que la culture des danses est bien mise en place chez les plus jeunes, qui oeuvraient sous un beau soleil et la chaleur qui va avec.
Il va s'en dire que j'ai énormément apprécié ce moment rare (pour moi)
Après toutes ces émotions, il était temps de se replier vers un bon restaurant, le favori de notre ami Rick : la Casa de Bevenitez, que je ne peux que recommander aux touristes de passage. Un passage dans une boutique pour quelques achats typiques, et il était temps de se préparer pour le lendemain.
En effet, dès potron minet,après avoir ingurgité de bons buritos, Rick nous a embarqué dans son 4x4, direction les montagnes de Sandia à la recherche d'or.
L'opération a demandé quelques préparations de la part de Rick, car là où nous allions il n'y avait pas d'eau.
A peine arrivés, Guy parti à la découverte du paysage, a trouvé une rolling stone sous ses pieds. Après cette petite aventure, la prudence a été le maître mot de la matinée.
Après quelques heures à gratter la terre, à avoir appris à reconnaître les endroits où l'on peut évenutellement retirer de l'OR, à admirer le paysage, à comprendre qu'il y avait bien de la recherche par là, à jouer avec la panne, Rick nous annonce la nouvelle : YESSSSSSSSSSSSS, we 've got it... hum, 3 ou 4 morceaux à peine plus grands que la tête d'une épingle...ensemble.
Nous avons amplement mérité les énormes sandwiches préparés par Rick le matin, et je quitte avec regret cet endroit magique.
La journée est loin d'être terminée. Rick et Sonia aiment nous faire découvrir cette belle région.
En route pour Jemez, direction le nord ouest, via la 44, puis la hwy 4 qui peut vous mener à Los Alamos (si si)
Nous sommes sur la scenic hwy NM 485 ! qui longe le rio Guadalupe.
Un clin d'oeil pour nos amis modélistes ferroviaires ou autres.
Nous arrivons au Gilman Tunnel, un tunnel ferroviaire bien sûr pour le logging. On peut y trouver des restes du village forestier à Peggy Mesa. Mais nous n'avons pas été jusque là. La journée était déjà bien remplie.
Maintenant admirons la suite de ce paysage.
Voilà une faille intéressante pour mon grimpeur de fils !
Rick et Guy, des jumeaux qui s'ignoraient !
Une caverne pour les ours, ou bien creusée par la main de l'homme à la recherche de minerais ?
et les dernières pour la route
Vous pouvez bien imaginer que j'en ai pris pour 20 ans !
Le soir, en sirotant l'apéro chez Rick, nous avons pu admirer les colibris du patio.
Voilà donc un condensé de deux jours intenses pour lesquels nous ne remercierons jamais assez Rick & Sonia.
Le lendemain, samedi 12, Rick et Sonia nous accompagneront jusqu'à Chama, mais la suite fera l'objet d'un nouveau post.
Je vous souhaite une belle lecture
2016 - 2006 = 10
Un petit jour de retard, dûs à des soucis informatiques, et me voilà en grande forme pour vous présenter des voeux de bonheur, santé, de partage, de paix, de zénitude, et tout ce que vous pouvez avoir envie ou pas....
Voilà un petit aperçu des aventures tricotines, qui fera un intermède entre les récits de voyage.
Je tiens à remercier Ravelry qui nous permet de stocker nos données et nous rappeler ce qu'on a bien pu faire pendant l'année... et c'est parfois surprenant...
JANVIER
Mammie Dalton tricote pour ses deux petits enfants, grands fans de Mickey et Minnie. (pourvu qu'ils portent leurs pulls et c'est pas gagné)
Modèles issus de Phildar
Laines de récup', peintures sur tricot et fait à la machine à tricoter.
FEVRIER
Un ami nous invite à son remariage en Angleterre, what 'else, alors vite vite un châle est sorti de mes aiguilles :
Cette belle matière : chasing rainbow dyeworks,
avec un fil ultrafin (mohair et lurex or)
acheté à Fort Bragg (Ca)
Modèle Frozen Leaves d'AnuslaD
MARS
Je termine un pull commencé 6 mois plus tôt.
Modèle : Sedgemoor d'Amanda Crawford, tricoté avec Droite
Agneline d'Ardelaine (acheté en Ardèche)
AVRIL
Sacs filets créés pour l'occasion, coton de récup'
Pâques arrive et l'anniversaire de Malia aussi.
Modèle cardigan princesse de Diana (!) 2007,
DMC wool cotton offert par Angsoka il y a un bail.
MAI
Un petit hibou pour la naissance d'Isia, la petite fille d'amis.
Pendant tous ces mois, je continue en parallèle un ouvrage qui me tient à coeur.
JUIN
Finalement, "mon" Navajo, hommage aux femmes navajos, se termine après 5 ans de cogitation, 5 mois sur mes aiguilles, et plus de 5 heures d'assemblage. Certains pensaient que c'était un pull imaginaire... mais il a fini par émerger et d'exel (mon premier dessin via informatique, et je le dois à l'insistance de Christine de Savoie). Dominique, me boostait régulièrement en m'envoyant de la doc, et comme nous allions en septembre du côté du Nouveau-Mexique, le challenge était bien là.
La matière a été glanée tout au long de mes voyages, mais c'est le même fil : Malabrigo worsted, un fil équitable, travaillé par des femmes amérindiennes.
JUILLET
Une naissance : Maelle (6 juillet)
1ère enfant de ma 3ème fille, et mon 3ème petit-enfant.
Modèle choisi par la future maman :
issu de Fait main, spécial bambino, automne/hiver 2010.
Coton rose de chez Annel, le blanc = récup'
Couverture doublée avec du polair ton sur ton.
AOUT
Et le temps de terminer Emile de Colinette avant de partir vers les pays chauds. Très long à tricoter, mais la matière est sublime, le point répétitif pas vraiment trop compliqué.
Matière :Colinette : Banyan + Parisienne. Un vrai bonheur pour les doigts des tricoteur(euses) !
Je complète le mois avec Sacha le chat (tricot mag' n° 16) pour une petite puce pour notre aînée de Fil'Leuze qui sera donc arrière-grand-mère pour la seconde fois.
SEPTEMBRE
Commencé en août, tricoté en avion en septembre, mais terminé en novembre, ce
magnifique châle, première création d'une tricoteuse norvégienne, Echo Flower Shawl
Pour ce châle, une belle matière : Drops lace, baby alpaga & soie de mulberry ...
et rien au mois d'octobre, sauf les ouvrages en cours.
NOVEMBRE
Dans le groupe Fil'Leuze, plusieurs d'entre nous ont été mammies cette année, et j'ai activés mes aiguilles et me suis bien amusée avec un vrai zoo au final.
A droite, Fulford the Friendly fox de Lynne Rowe.
Laine : 3 Suisses : mirabelle.
Décembre
Mammie a finalisé deux autres gros minets
Modèle d'un vieux Pingouin ...(pas l'animal, la revue de tricot)
un Stégo pour Leo qui a déjà pu l'apprécier pendant ses courtes vacances chez Mammie.
Modèle facile à suivre (mais en anglais) créé par Tina Barrett.
et pour finir l'année, sortie des aiguilles le 31 décembre
Une petite grenouille pour une petite princesse née il y a déjà presque deux mois :
Little Froggy par Rachel Erin qui demande des connaissances plus avancées (rangs raccourcis, chaussettes, grafting, Icord, notamment)
ce qui montre bien le réchauffement climatique, car cette jolie plante fleurit habituellement en janvier !
La moitié des modèles tricotés cette année sont en anglais, et j'apprécie de plus en plus de pouvoir suivre ces modèles.
Je reprendrai le clavier prochainement pour la suite des aventures américaines et là je dois avouer avoir eu très chaud avec la disparition de mon dossier "images", 3 jours de photos sur le Nouveau-Mexique étaient dans le lot.
A bientôt
et merci de suivre ce blog (devenu cahotique) depuis 10 ans pour certains d'entre vous
get OUR KICKS on ROUTE 66 and more - PART II
On the road again, après avoir roulé nos 256 miles (412 km) pour arriver à Fredericksburg, c'est une nouvelle étape de 300 miles (483 kms) pour arriver à Midland toujours dans le Texas, et ce à partir d'une heure de l'après-midi.
De longues longues bien rectilignes, bordées de chênes, c'est la 290.
ou alors de larges autoroutes (I 10) bordées de leurs routes adjacentes (Frontage roads)
Rien à voir, tout est bien plat, ces belles routes rectilignes - ben oui,il n'y a que ça par là - bordée de pompes à pétrole. A partir de l'I 10, 3 possibilités pour rejoindre notre destination, j'ai choisi la 137, passant par Big Lake au joli nom, mais là encore, aucune ville.
En arrivant à Midland, premier fiasco du GPS... (rappelez-vous qui est le GPS !), une ville sans âme, mais pas sans trains
Après avoir finalement trouvé le motel, et profité d'une belle chambre au rez-de-chaussée à la Quinta, dégusté nos restes, avec une bonne bière, nous voilà à la rechercher d'un Cracker Barrel - family restaurant - c'est-à-dire sans alcool -, et dont le concept est sympa : resto + shop, pour déguster un petit dessert. Pour cela, on a dû faire deux fois le tour de la ville pour, enfin, le trouver et puis quelle horreur ! plus jamais ! J'avais demandé une salade de fruits : j'ai dû avoir 2 fruits (ananas et melon) et 4 ou 5 morceaux. Maintenant que nous avons pris le pli d'avoir de la nourriture saine, ceci nous a montré et remontré l'horreur de la nourriture des fast-foods et de leurs cartes gigantesques.
Ce ne fut pas la seule déception, nous étions là pour que l'homme s'esbaudisse sur des avions ... et bingo, le musée , la CAF , était fermé depuis le 1er, et nous étions le 8 !
Alors on a quitté cet endroit de malheur, c'était bien ça qu'il aurait fallu éviter et se concentrer sur Austin ou Sant Antonio.
Avant de nous relancer sur nos longues lignes droites, un petit arrêt à Odessa, un peu plus sympathique, et dotée d'un Sheplers - incontournable pour ceux qui veulent s'habiller western et bon marché - made in China. Un petit arrêt s'imposait ne fût-ce que parce qu'on avait un peu de temps devant nous.
Et nous voilà repartis pour 272 miles de désert et de béni-oui-oui, via la Hwy 385.
J'avais repéré la ville de Séminole pour faire un arrêt le midi
et voilà ce que nous avons trouvé au milieu de la ville, au milieu du désert qui n'a de sympathique que le nom. Sans doute un arrêt aurait permis de faire des rencontres intéressantes, mais nous décidons de continuer.
et voici ce que mes recherches avaient donné avant le départ
https://www.google.com/maps/place/Seminole,+Texas+79360/@32.7342646,-102.7713593,8962m
/data=!3m1!1e3!4m2!3m1!1s0x86fc666bb4ef071b:0xeb8a72c9df6c5672
La terre du côté de Séminole vue du ciel !
et vu de la route
On distingue l'arrondi de l'arrosoir (gigantesque). La première fois que j'avais vu ces formes arrondis vu d'avion, je m'étais posée la question, que j'avais posée immédiatement à l'hôtesse de l'air qui n'en savait rien (et n'en avait d'ailleurs rien à cirer), mais depuis j'ai compris qu'il s'agissait des arrosages en rond sur de très grandes surfaces et si possible là où il n'y a pas trop d'eau !
ET
Nous voilà en terre presque connue
et nos estomacs n'en peuvent plus : il est temps de faire un break. Notre premier restaurant mexicain à Hobbs. Un family restaurant, où l'accueil est charmant, et où la serveuse nous demande d'où l'on vient, ce qu'on n'a jamais eu au Texas !
Il y a aussi du pétrole dans cette partie du Nouveau-Mexique, et là on sent que Hobbs a pris son statut de ville frontière : elle est importante et imposante. Elle a vécu et vit encore. Sur ces routes désertiques, penser à faire le plein d'essence à temps est primordial et ce n'est pas parce qu'on est en plein milieu de la source principale d'approvisionnement que le prix sera moins élevé. Il faut profiter des villes où, parfois, la concurrence peut jouer.
Ce monsieur bien équipé est un récupérateur en ??? sans doute canettes ou bouteilles consignées, à Hobbs.
Et puis nous revoilà sur nos autoroutes sans fin, et vous constaterez que la vitesse est élevée, parfois, même jusqu'à 80 mph (mile per hour), car il se s'agit pas de lambiner dans le désert.
Dans le lointain, sur la ligne d'horizon, des pompes à pétrole continuent leurs incessantes et lentes salutations.
Le Texas est bien sillonné également de lignes de chemin de fer, ce qui réjouit un peu l'homme, même si ceux-là sont trop gros pour lui.
Une belle rame en manoeuvre, qu'on est rester filmer malgré la chaleur !
Un chargement diversifié, dont du bois dont le continent américain semble être un grand consommateur, ne fût-ce que pour ses constructions d'immeubles !
Le mécano n'a pas dû lire l'avertissement en haut à droite : "Don't pass" ce qui veut dire : "Ne pas doubler" mdr ou lol
Et nous voilà enfin à Roswell en fin d'après-midi. j'ai même le temps de piquer une tête dans la piscine. Comme il y a un an que je n'ai pas eu ce plaisir, et que je pouvais profiter de cette grande piscine pour moi toute seule, en nageant en arrière, je me suis assommée et ai failli rester définivement à Roswell. J'en ris encore après coup, comme quoi, il faut que je m'entraîne sérieusement.
Côté resto, nous nous sommes rabattus sur celui qui était de l'autre côté de la route qu'on a traversé à pied (si si) : Farley, un truc pour les djeunes, car le collège était à côté. De quoi voir ce qui se mange dans ce cas : je me suis jetée sur des petites côtes, accompagnements : inconnu au bataillon, et pour l'homme, un Daddy's hamburger !
Il faut savoir que dans beaucoup de restaurants, les écrans sont omniprésents et ne diffusent pas forcément le même programme, ce qui donne une belle cacophonie et n'est guère propice à l'appréciation d'un repas mais permet de bien rentrer dans l'esprit américain. Sont épargnés les restaurants gastronomiques (ça existe)
Je laisse aux spécialistes le soin de se rappeler quel match de soccer est joué en ce 8 septembre !
Nous quittons la ville qui réserve son lot de surprises :
un collège style anglais
et quelques E.T. pour nous dire au revoir ...
C'est à Roswell que j'ai trouvé une documentation sur les Dunes de sable blanc d'Alamogordo au Nouveau-Mexique, qui ne sont pas très loin de là. Et à voir la pub (voir le lien), je comprends pourquoi un couple de français y a laissé sa vie. On a l'impression qu'on peut y courir et s'éclater comme on veut. Mais en été, là-bas, il y fait au moins 30° degrés, dans la journée. Pour info, ce petit mémo. A faire en hiver.
Ce joli gros plan sur le genou de l'homme n'est pas pour vous faire admirer son bronzage, mais, regardez plutôt le compteur, nous sommes à 90 mi au lieu de 70 mi, c à d...
juste le temps de la photo, bien sûr ! et qui va croire ça ?
Premier stop après Roswell, 96 miles (155 kms) plus loin, sans villes, ni villages entre les deux, Vaughn un lieu qui a eu son heure de gloire.
La gare vient d'être abandonnée, c'est pas malheureux, une si jolie gare !
Par contre, on travaillait ferme sur les voies.
Les stations services sont les seuls moyens de se réapprovisionner et d'aller enfin se soulager. Malgré la foule (relative) qui était dans le shop, le gérant tenait à nous parler à tout prix, besoin d'ailleurs sans doute. Dommage que nous étions pris par le temps, car la conversation était intéressante.
Encore le désert, un peu au sud de l'I40,
qui est sur le parcours de la Route 66. Voilà on y arrive enfin.
la hwy 40 et ses frontages roads dont l'une doit être la 66, au fond Sandia Peaks. Cette partie de la 66 n'a été faite qu'à partir de 1937, lorsqu'on a enfin trouvé comment passer à travers la chaîne de montagnes, derrière laquelle se cache Albuquerque. A l'origine, la 66 passait après Santa Rosa, par Las Vegas et Santa Fe, plus au nord, pour repiquer après sur Santa Fe que nous n'irons pas visiter cette fois, l'ayant déjà fait 2 fois dans les années 1990.
Nous allons partir sur le trajet de la 66, à Tijeras
Des audacieux la font en vélo aussi
Maintenant, depuis ce point, les bâtiments mythiques (on doit être à 5 miles du centre ville)
Le dinner 66 est arrivé à point
Sur la route des toilettes, Elvis et ses menus adipeux ; dans les toilettes des femmes, de grands posters d'Elvis (ah se soulager sous ses yeux !,lol) et pour les hommes ce sera Marylin Monroe (même commentaire)
Et lorsqu'on est dans ce genre d'endroit, hamburger obligé, et coca pour l'homme, eau pour moi qui n'avale jamais de coca, même et surtout aux Etats-Unis, ceux qui me connaissent savent que je suis pour des boissons naturelles !!!
On est au centre d'Albuquerque où le cinéma Kimo
est toujours opérationnel. Le bâtiment blanc n'est pas sur la route 66 mais sur la route d'Old Town
Un rond-point, vous allez me prendre pour une dingue, photographier un rond-point ! mais c'est pour signaler le fait inhabituel qu'aux Etats-Unis, il n'existe pas de rond-point. Je crois qu'au Nouveau-Mexique on n'hésite pas à être innovant !
Et nous avons retrouvé la vieille ville, pratiquement du premier coup...
Il y a tout pour satisfaire les touristes, et les gens sont accueillants. Mais en 23 ans, beaucoup de fabricants de bijoux ont disparu - d'autant plus que nous étions un peu hors saison. J'ai retrouvé avec plaisir la boutique où j'avais acheté quelques souvenirs en 1992, ce que j'ai expliqué à la vendeuse en payant mes achats. En riant, elle m'a suggéré de ne plus attendre 23 ans pour revenir.
Arrêt obligé au Treasure House book pour trouver un dernier Tony Hillerman,(dont je recommande chaudement la lecture pour la compréhension des navajos et hopis) et s'apercevoir avec plaisir que sa fille prend la relève pour la suite des aventures de Leaphorn. Là, pour la 2ème fois, nous avons dû utiliser notre code bancaire pour payer - car les States ont dû se mettre à la carte à puce début octobre, grande nouveauté ! d'où grandes discussions avec le gérant.
Le turquoise me fait toujours rêver,
ainsi que l'adobe.
En fin d'après-midi, nous arrivons chez nos amis, parfaitement guidés par notre "GPS". C'est là qu'on s'est aperçu qu'on n'avait pas le numéro de la maison. Faisant appel à toute sa mémoire, l'homme donne un chiffre, bingo, ce numéro n'existait pas dans la rue. Nous souvenant que parfois, il y avait une interruption dans la numérotation, on a refait tout le bloc, avat de se décider à demander à une dame si ce numéro existait. Que nenni, la numérotation de cette rue n'allait que de là à là. N'écoutant que notre courage, on a sonné à une porte qui pouvait être le bon numéro : un hispanique nous a ouvert et ne comprenait pas un mot d'anglais. Que faire alors ? car en plus, on n'avait pas de téléphone !!! c'est alors qu'on a entendu une voix et vu notre amie Sonia qui courrait désespérement après nous, car vu l'heure, heureusement, elle guettait.
On était arrivé à temps pour pouvoir admirer le jardin du voisin,
ainsi que le coucher de soleil sur le Sandia Peak.
sur lequel je vais vous laisser, avant de reprendre mon souffle pour la suite de nos aventures qui devraient vous plaire aussi, enfin je l'espère.
La prochaine série sera dédiée au Nouveau-Mexique et ses beautés.
Bonne lecture
get OUR KICKS on ROUTE 66 and more
Déjà un mois que nous sommes revenus, un mois bien occupé comme certains peuvent l'imaginer, une réunion avec mes chères Fil'Leuze, une AG (préparée avant) avec le RéGal, une conférence sur les vins d'Ardèche que nous avions ramenés lors de notre dernier voyage au printemps, deux expos ferroviaires, dont la fabuleuse expo du Ramma,à Sedan (France) sans oublier mon nouveau rôle de Mammie Dalton...
Un petit incident lors de la présentation de la conférence (que j'ai préparée et donnée) sur les vins d'Ardèche, je portais un carton de 6 bouteilles dans un local que je ne connaissais pas, une salle de classe, et personne ne m'a prévenu que sur mon chemin il y avait une estrade. Je suis tombée lourdement sur le côté (d'autant plus que j'avais les bouteilles), mais j'ai réussi à sauver les 6 bouteilles, au détriment de ma colonne qui se remet doucement de cette chute...
Donc, revoilà Ma Dalton presque en pleine forme, qui va se faire un plaisir de vous narrer nos dernières aventures américaines. Celles de 2014, se trouvent uniquement en photos sur FB, quant aux deux voyages en Irlande, qui sont à thème très typé "belles pelotes", sur pied, ou non, je ne peux promettre pour l'instant de vous les narrer, elles sont encore dans mes cartons. N'oubliez pas que vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir, quand l'envie vous prend !
Il y a un moment que nous nous étions dit, pour notre dernier voyage aux USA, nous devrions faire le sud, de la Louisiane à la Californie, mais nous avons été plus raisonnable, vu nos âges qui deviennent avancés, et nous avons profités d'une Convention de Trains à Voie Etroite Américaine à Houston pour dessiner notre parcours qui nous aura fait rouler pratiquement 3500 miles, mais pas en moto, contrairement à ce que le titre pourrait suggérer, du Texas, au Nouveau-Mexique, en passant par l'Oklahoma et la Louisiane.
C'est le 12 ème voyage de l'homme aux States, et le 10 ème pour moi... et pourtant on reste toujours les yeux grands ouverts, car, à chaque thème de voyage, un monde différent s'ouvre à nous.
Cette convention commençait le 2 septembre, et comme les écoliers nous avons pris le chemin de l'aéroport à Bruxelles le 1er septembre. Bon début, car désormais, en Belgique, il existe enfin un train direct menant à l'aéroport, nous n'avions donc pas à monter et descendre nos valisesqui bizarrement au fur et à mesure des années pèsent de plus en plus lourds.
Bien sûr le train était en retard d'un quart d'heure, ce qui nous a fait arriver just in time pour prendre l'avion qui lui était en retard d'une demie heure ... et nous a fait arriver à Londres vraiment dans des délais raisonnables pour ne pas attendre du tout, juste le temps de déguster une petite bière anglaise, si si.
Je vous fais grâce de photos d'avion, je crois que maintenant, à notre époque, tout le monde sait à quoi correspond un avion de ligne. Nous sommes arrivés à Houston, Intercontinental Airport Georges Bush... tout petit... finalement alors que dans mon guide du Texas, il semblerait que tout soit Grand au Texas... Chaleur moite à la sortie de l'aéroport, où le fléchage pour aller récupérer le Car Rental était inexistant.
Lorsque notre bus est arrivé, un jeune homme serviable nous prend nos valises pour les mettre dans le bus et les descendre aussi. Même maintenant, je n'en reviens pas! Nous sommes devenus au fil des ans, fidèle à Alamo, et là encore nous sommes gentiment accueillis, et peu après nous voilà au volant d'une Chrysler 200 rouge.
On nous a expliqué qu'il n'étai pas nécessaire de prendre la route avec péage,car méfiance, autour d'Houston, il y a une autouroute circulaire avec péage ! Nous voilà donc "On the road again" avec le soleil couchant. Le Gps fonctionne très bien, (vous savez l'ancien modèle avec cartes sur les genoux, et nana qui râle si le chauffeur ne suit pas ses recommandations) et nous arrivons à notre hôtel, le Day's Inn sans trop d'encombres, malgré une circulation dense. Nous sortons de la voiture pour aller récupérer notre chambre, et là, oups, pas moyen de fermer la porte de la voiture à clé... La réceptionniste, la charmante Andrea vient à notre rescousse, et dans un grand éclat de rire nous explique qu'il faut se tenir à distance... Andrea est black, grande et forte, et vous imaginez son rire tonitruant.
L'hôtel était en réfection, peintures extérieures, après la rénovation des chambres. On avait demandé une chambre calme, mais elle était à l'étage, bon, juste un escalier après tout. Mais la porte était collée avec du papier pour préparer la peinture, donc on retourne voir notre charmante Andrea. Après ça, c'était au tour du frigo qui ne fermait pas. On a vraiment lié connaissance ce soir-là !!! Dès le lendemain nous avions un nouveau frigo.
Tout ça pour expliquer ce qui peut se passer à l'arrivée alors que nous avons quitté nos lits 24 heures avant !
Tous ces travaux étaient faits par des tex-mex qui travaillaient sous une chaleur épouvantable, dotée d'une moiteur, sous la surveillance d'un black maigrichon, super bien sapé qui nous a expliqué qu'il ne faut pas trop manger et il n'avait pas tort vu les gens qu'on voyait autour de nous ! Il m'a rappelé Huggy les bons tuyaux.
Le lendemain matin, malgré le fait que nous ne soyons pas si pressés que ça, je sentais l'homme piaffer pour se rendre tôt à cette Convention, au Royal Sonora à moins de 10 mn de notre hôtel, et chouette, on pouvait y arriver par l'arrière, car les embouteillages sont horribles sur les axes principaux, et les texans ont leur façon de conduire : les clignotants sont en option sur les belles voitures et ils sont même parfois dangeureux.
Nous retrouvons avec plaisir nos amis du Colorado, mon cow-boy bohémien de Greg et Mary qui n'oublient jamais leurs chiens en voyage.
Puis c'est au tour de Rick et de Sonia nos amis du Nouveau-Mexique avec lesquels nous avons été manger un (petit) bout au Cheesecake Factory du fameux Galleria, que j'ai visité après, avec Guy, un monde de shopping tel que nous pouvons le retrouver partout... celui que je n'aime pas, vous l'aurez deviné !
Cette Convention est un peu inhabituelle, car il y a peu de voies étroites (voire même pas) au Texas, mais une foultitude de magnifiques réseaux.
Ce réseau, d'Eddie Carroll et John Weiss est dédié au RGS - Rio Grande Southern, et franchement on croirait bien y être. 19 ans de travail qui va encore leur demander autant de temps pour doubler la surface du grenier de cette maison :
et voyez mon air épaté
Pour la petite histoire, en revenant de voir ce magnifique réseau, situé de l'autre côté d'Houston par rapport à la Convention, évidemment, voulant éviter de nous retrouver sur une autoroute, alors que nous suivions la "frontage road", nous nous sommes plantés. Mais, grâce au Gps, et au fait, il faut bien le dire de la disposition des rues américaines, on a récupéré notre trajectoire qui nous a fait passer en pleine centre de Houston, ouf, heureusement, un samedi. C'était étonnamment vide pour une grande ville.
Nos balades et erreurs nous ont aussi permis de visiter la périphérie, de voir que les constructions des maisons avaient toujours des infrastructures en bois, que dans l'ouest, on bâtissait des maisons de la taille d'un château, (à qui aurait la plus grande, la plus originale ), mais aussi de passer par des quartiers pauvres, voire même très pauvres. Le constrate à l'américaine (quoique !)
Lors de cette convention, il a un concours et des dioramanas ou autres machines mises en valeur
et là j'ai littéralement craqué devant ce Swamp hotel qui a d'ailleurs remporté le premier prix :
Vous pouvez cliquer sur les photos et admirer la finesse des détails, la transparence de l'eau du bayou, les bulles dans le bain de la dame à l'étage...
Il y avait aussi le Nouveau-Mexique
et le vendeur de outhouse (wc à l'extérieur)
C'est aussi l'occasion de croiser des gens du monde entier, Canada, Japon, Nouvelle-Zélande, Suisse, Angleterre, etc... Un gentil monsieur m'a demandé d'où je venais et nous n'avons pas parlé trains : mais Saint-Jacques de Compostelle qu'il avait fait plusieurs fois, et connaissait donc bien la France profonde, une étonnante rencontre !
Le vendredi, nous sommes allés avec le groupe des femmes visiter la Nasa - c'était obligatoire...
ALLO Houston, a laissé des traces dans la mémoire de plus d'un. La visite nous a déçu, peut-être le fait d'être dépendant d'un groupe, sympathique au demeurant avec un guide qui expliquait bien l'histoire du Texas, mais dans le Space Center, cela manquait d'explications, à notre avis.
J'en profite aussi pour avancer sur mon châle :
Echo Flower Shawl, commencé le 2 août, j'ai pu aussi tricoter en avion, et il devrait être fini à la fin de ce mois. La matière utilisée : Drops Lace, Baby Alpaca et Mulberry Silk, made in Peru, très agréable à tricoter, mais malheureusement pour moi, ton sur ton avec mes aiguilles.
Mon point de vue était sympa ------>i
(un resto sur le toit d'un immeuble)
Nous avons fait de belles découvertes artistiques, car cet art multidimensionnel, multidisciplines est un aboutissement total dans la réalisation de ces projets ferroviaires. Le train mène à tout... aux voyages, aux rencontres, à l'art,
Après 5 jours, nous prenons enfin la route, sans oublier une petite visite chez Michaels,(obligée), puis en passant par Katy, que je voulais visiter, et ai zappé au vu de ce qu'est devenue cette ville - un pôle commercial - courage, fuyons, on était loin d'une petite cité avec quelques réminescences ferroviaires, comme je l'imaginais. Katy est en fait une ligne de trains Kansas - Texas - et le long du chemin, comme pour me faire regretter :
A partir de là, des miles et des miles d'I 10 plein ouest, pour nous habituer au désert, direction Fredericksburg, où un ami nous avons conseillé d'aller sans faute voir Luckenbach, à mi-chemin entre San Antonio (qui semblait sympa à visiter) et Austin (capitale de la musique country). Alea jacta est ! ainsi vont les choix des routards.
Un petit ralentissement avant d'arriver à San Marcos :
Le centre ville de San Marcos vaut un petit détour, et à partir de là, les routes furent moins rectilignes, la route entre Blanco et Fredericksburg suivait un cours d'eau et passait par Luckenbach.
L'homme fut décu par Luckenbach,
car il n'y avait que des musiciens "pickers circle" qui chantaient à capella et pas sur la scène,
Luckenbach Texas
mais l'ambiance tout autour était dans le jus, un endroit à sauvegarder, et tant pis pour nous si nous n'étions pas là le bon jour. Une petite surprise m'y attendait.
Non, pas un cercueil, mais un banc, là, à Luckenbach ! trop beau pour être vrai, et pourtant si !!!
J'ai profité de l'instant : le vieux chêne, les poules et coqs qui se promenaient parmi les gens, montaient sur la scène, un moment aussi pour participer à la plus longue fresque en honneur de Willy Nelson.
Ne pas oublier : ce patelin a 3 habitants !
Par contre, Fredericksburg qui ne devait être qu'un endroit pour dormir nous a charmé : le soir, après Luckenbach, de la musique live en ville, une ville érigée par des allemands, vu le nom on aurait pu s'en douter.
On a donc pris un "petit" dessert au Silver Creek,histoire de profiter de la musique country/rock.
A une table voisine, une dizaine de filles faisait un enterrement de vie de jeune fille, la miss "future mrs", s'ennuyait ferme. 8 de ses copines (y compris elle) étaient à l'eau, mais aussi connectées sur leur ipod, ipad, etc... et j'imaginais qu'elles disaient à leurs amis : "qu'est-ce qu'on s'amuse bien !!!" Une forte envie d'aller les secouer m'a prise, mais je me suis retenue. Quelle vie future pour elles ??
La réceptionniste du motel que nous avions choisi, le Sunset Motel, tout un programme, et à recommander, nous a dit qu'à côté nous aurions le meilleur petit-déjeuner en ville. Et elle avait raison, du bio, du frais, du bon, un peu cher, mais que cela faisait du bien, le Sunset Grill où nous pouvions aller à pied.
L'homme s'est installé au musée "Pacific War", (hum deux mots qui ne collent pas forcément ensemble dans ma vision des choses).Bizarre un sous-marin échoué en ville ;)
Pendant ce temps, moi, bingo, shopping, mais surtout le plaisir de se promener à l'ombre et sur les "planches" des trottoirs,
d'entrer dans des bâtiments historiques, de voir la créativité , mais aussi la m.. made ailleurs, malheureusement.
Nous avons recommandé l'endroit à nos amis Rick et Sonia, qui ne connaissaient pas et se sont empressés d'y aller lors d'une nouvelle visite au Texas. Ils ont apprécié et vont y retourner... snif, c'est trop loin pour nous.
Nous avons repris la route, des miles et des miles de désert
en direction de Midland, Texas, mais cela fera l'objet d'un nouveau post.
2015 - déjà !!!
Pour commencer 2015,
un traditionnel
s'impose
Vous avez bien lu, j'ai réussi à ne pas écrire pendant bien longtemps... et j'ai même zappé une année...
Quelques uns d'entre vous me réclament régulièrement des nouvelles, et je profite de quelques mois moins intensifs pour me remettre à l'écriture.
Ce qui m'a fait me relancer un premier janvier, c'est la somme des souvenirs fabuleux dus à quelques rencontres créées grâce à ce moyen de communication tellement prenant qu'il faut apprendre à gérer, internet !
Ma passion dévorante pour le tricot et ses techniques m'ont fait mettre sur des listes "A FAIRE" des modèles que je finis par tricoter... et celui-ci notamment par lequel je vais commencer une année en saluant celle qui est devenue une amie...
C'est en lisant son blog, il y a déjà pratiquement 8 ans, que j'ai découvert, avec des fous rires que je retiens parfois encore, l'histoire de Mrs Beeton... Je veux rendre ici hommage à celle qui nous a tellement appris, qui a tellement donné gratieusement de son temps pour traduire des modèles, et les rendre compréhensibles : celle que j'appelle volontiers : la reine Christine de Savoie...
J'ai donc commencé hier (dernier jour de 2014) et fini aujourd'hui (premier de l'an neuf) : une première Mrs Beeton que je vous présente avec plaisir ...
La base est tricotée en 100 % alpaca DK (un bonheur de douceur) et la dentelle est du Kisilk haze de Rowan.
Par contre, entretemps, j'ai appris à travailler avec les aiguilles circulaires, et j'ai donc préféré travailler en rond avec 2 jeux d'aiguilles circulaires et pour mettre les perles plus grosses, le faire par la méthode utilisant un crochet, voir ICI
2014 fut une année bien remplie, enfants, petits-enfants, projets locaux, voyages (et je reviendrai certainement sur cette partie) et comme il y a bien longtemps que je n'ai parlé tricot, je vais vous faire un raccourci de mon année.
JANVIER
Gants basés sur le modèle des mitaines Albuquerque
FEVRIER
Panda fait à l'occasion de la naissance du petit-fils d'une amie et de l'arrivée des pandas à Parai Daiza
MARS
Une série d'Hello Kitty pour ma petite fille
ce pull est basé sur un lopi tricoté en rond ... où j'ai replacé des Hello Kitty AVRIL
Laines de récupération.
AVRIL
Le sac assorti
MAI
qui sera sans doute terminé en avril... 2015
Laine : Agneline d'Ardelaine
JUIN
EMILE, modèle de COLINETTE
La moitié de l'ouvrage est faite ! Kid mohair & Banyan
JUILLET
Echarpe double bord, pour les 70 ans de ma belle-soeur (ouf c'est dans 2 ans), modèle issu de Victorian lace today et commencé en avion (direction le Colorado) Laine Colinette : Kid Mohair : Parisienne.
JUILLET & AOUT ont été dédiés aux voyages, j'ai avancé dans certains ouvrages.
SEPTEMBRE
Cette fois, c'est avec Recyclaine de Bergère de France que j'ai réalisé ce qui suit :
NOVEMBRE
Octobre et novembre sont traditionnellement dédiés à la machine à tricoter, et j'ai réalisé les traditionnelles chaussettes, mais aussi des pulls Mickey et Minnie (encore à finir)
DECEMBRE
c'est la fête, alors on s'éclate
et un petit cadeau pour la naissance du petit-fils d'une amie ... le chien de la maison
et à bientôt... sans doute avant la fin de l'année...